En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés. Mentions légales.
 

 

Vous êtes ici :   Accueil » De choses et d'autres
 

Randos Rhône Alpes

Randos raquettes

Départements voisins

Découvertes régionales

Escapades

Patrimoine

De choses et d'autres

Les pelouses sèches du Revermont.

Le secteur de la Croix de la Dent, l’un des points les plus culminants du Revermont à 555 m d’altitude qui représente les contreforts jurassiens abrite une richesse importante au travers de ses pelouses sèches. Nées au Moyen-Age de la main de l’homme défrichant pour créer des pâturages, les prairies sèches se sont constituées sur des sols calcaires peu épais et naturellement pauvres en éléments fertilisants. Le pâturage des ovins ou bovins était leur principale valorisation. La pauvreté du sol, le fort ensoleillement et le manque d’eau contraignent la flore et la faune à s’adapter. Certaines orchidées s’associent à des champignons souterrains pour obtenir de l’azure, d’autres imitent l’odeur, la forme et la coloration des femelles d’insectes, incitant ainsi les mâles à se poser. Parmi les orchidées, nous trouvons l’Orchis militaire, l’Orchis boue, l’Orchis brûlé, l’Ophrys abeille…. D’autres espèces sont également présentes comme le buis qui hélas subit la pyrale, le genévrier, l’aubépine ainsi que des graminées résistantes à la sécheresse formant un tapis herbacé ( Brome érigé, Fétuque ovine, …). La diversité d’espèces végétales de ces pelouses constitue un habitat très riche en papillons ( machaon, piéride, gazé…) et nombreux sont les insectes qui y trouvent refuge ( la grande sauterelle, la mante religieuse…). La majorité des oiseaux présents ( bruant jaune, tarier pâtre, pie grièche…). Se réfugient et nichent dans les buissons. Sur les versants fortement ensoleillés, le lézard vert, la couleuvre d’esculape trouvent la chaleur dont ils ont besoin. Les pratiques agricoles de ces dernières décennies ayant également évolué, les pelouses sèches n’ont plus été exploitées. Cela a favorisé le retour des buissons et entraîné, petit à petit, la fermeture du milieu. Il importe de maintenir ouverts ces espaces témoins de pratiques agricoles ancestrales. Trésors biologiques, les pelouses sèches constituent un patrimoine naturel collectif unique qu’il importe de sauvegarder.