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De choses et d'autres

Une demoiselle grandeur nature. - le 14/09/2019 @ 09:12

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La demoiselle du vallon du Roubion.

Une cheminée de fée (aussi appelée selon les régions demoiselle coiffée, pyramide ou hoodoo) est une sorte de grande colonne naturelle faite de roches friables, le plus souvent sédimentaires, et dont le sommet est constitué d'une roche résistant mieux à l'érosion. Ces formes étranges (parfois phalliques), présentes un peu partout sur la planète, sont à l'origine de nombreuses croyances ou légendes. Vous pourrez en rencontrer plusieurs sur les chemins de randonnées et notamment sur le GR5 près de Névache dans les Hautes Alpes. La demoiselle du vallon du Roubion rappelle de loin les colonnes déchiquetées de cargneules mais elle est constituée de sables et graviers mal cimentés, avec des blocs de toutes tailles, anguleux ou bien arrondis, insérés sans le moindre tri ou classement. Cet aspect est caractéristiques des dépôts glaciaires accumulés dans les moraines d'un glacier aujourd'hui disparu. Ces moraines furent érodées au cours du temps mais certaines parties ont mieux résisté que d'autres, à témoin cette demoiselle coiffée que l'on dénomme également cheminée de fée. Elle est bien visible, jaillissant entre les arbres. Elle a grandi au fur et à mesure que le sol s'est abaissé autour d'elle par le jeu de l'érosion. Nous sommes ici au coeur de ce que l'on appelle le géoparc franco-italien des Alpes Cottiennes. Il illustre les différents épisodes de l'histoire géologique de la région, de la fin de l'ère primaire ( il y a plus de 300 millions d'années) à nos jours : un continent unique que l'on dénommait la Pangée, l'océan alpin naît et se développe, les plaques européenne et africaine se rapprochent, l'océan meurt; la collision des deux plaques donne naissance aux Alpes. A l'échelle des temps géologiques, cette histoire est assez récente puisque la planète Terre est née il y a 4,5 milliards d'années.


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Vauban, un grand voyageur.

Aux quatre coins de la France, il n’est pas rare que son nom résonne à nos oreilles. Il s’agit de Sébastien Le Prestre de Vauban, plus connu sous le nom de marquis de Vauban.  Qui n’a jamais vu ses célèbres fortifications dans les Alpes tout particulièrement. Il naît le 1er mai 1633 et le 15 il est baptisé à Saint-Léger de Fourcheret au cœur du Morvan dans le département de l’Yonne. Il est issu d’une famille de petite noblesse. Il est destiné à la carrière des armes. En 1651, il intègre l’armée du prince de Condé, ennemi du roi pendant la Fronde. Il est fait prisonnier en 1653 et rallie l’armée royale où il reçoit son brevet d’ingénieur ordinaire du roi. Il a 23 ans. En 1660, il épouse une petite parente âgée de 20 ans et tous les deux s’installent dans le château d’Epiry. À peine marié, il est rappelé par le service du roi pour procéder au démantèlement de la place forte  de Nancy  rendue au duc de Lorraine. En fait, par la suite il ne revit plus sa femme, que le temps de brefs séjours (en tout, pas plus de trois ans et demi soit 32 mois sur 449!). Et lorsque Jeanne d’Osnay en juin 1661 met au monde une petite fille, Charlotte, son mari est à Nancy. Il aura une seconde fille issue de ce mariage même si on lui prête une demi-douzaine d’enfants naturels parsemés le long de ses voyages. Homme d’action et bourru de travail même pendant  la maladie en 1690 , il est preneur de villes autant que fortificateur. Il expérimente dès 1673 une méthode de siège qui restera en usage durant deux siècles. Ses principes de guerre de siège :  occuper rationnellement le terrain et employer judicieusement l’artillerie, avec toujours le souci d’épargner le plus de vies humaines. Vauban passera 54 années au service du roi de France qui régna le plus longtemps, Louis XIV. A voir tout ce qu’il a réalisé partout en France dans des lieux  stratégiques, on peut le considérer comme un grand voyageur. D’ailleurs, il pouvait parcourir plus de 3000 kilomètres par an. Et l’on estime qu’il en aura effectué pas moins de 180 000 durant toute sa carrière. Vauban prend part à plus de 130 actions de guerre et 53 sièges. Il construit ou améliore pas moins de 160 places fortes (Briançon, Château-Queyras, Besançon, Toul, Grenoble, Villefranche-de-Conflent, Belle Ile en Mer…) , des citadelles ( Nice, Calais…), des forts ou châteaux ( tour Vauban à Camaret, fort de Bellegarde au col du Perthus), des redoutes. Il aménage également plusieurs ports de mer et canaux comme celui du Midi. Promu maréchal de France, il meurt le 30 mars 1707 à 74 ans à Paris d’une inflammation des poumons. Selon ses dernières volontés, il sera enterré à Bazoches  ( Yonne) dont il avait racheté le château en février 1675. Mais son cœur est aux Invalides depuis la décision de Napoléon en 1808.


Les rues originales de Berck sur Mer.

Si vous faîtes escale dans les ruelles de la ville de Berck sur Mer, hors secteur de la plage, vous tomberez dans quelques rues aux noms parfois originaux. Chacun pourra en déduire ce qu'il souhaite mais parfois certaines ont une signification particulière.

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racou.jpgDu Racou à la tour de Massane.

Le mot Racou signifie le recoin en catalan. Installé à la charnière de la côte rocheuse et de la plage de sable, c’est un des lieux les plus typiques du littoral argelésien. Au début du 20e siècle, il n’y avait là que quelques cabines de bain et des cabanes de pêcheurs en roseau construites sur le sable. Les premières maisons en dur si l’on peut dire apparaissent dans les années 30. Mais le hameau du Racou ne se développe vraiment qu’après la seconde guerre mondiale. Plus qu’un simple quartier de la commune d’Argelès, ce lieu est presque un village à part entière et a su garder son ambiance familiale. Dans les années 1960, les habitants décrètent l’indépendance du hameau. La commune libre du Racou n’a bien sûr jamais été reconnue mais cette action d’éclat a permis quelques réalisations dont l’attribution de noms catalans aux rues.

Valmy et la tour de la Massane.

Ici, le point de vue offert est unique. au nord, il est possible de suivre le doux tracé de la côte de sable qui s’étend jusqu’aux montagnes arides des Corbières. Le long du littoral, on distingue les stations d’Argelès, mais aussi de Saint Cyprien et de Canet. A l’intérieur des terres, au premier plan, le village d’Argelès s’étale autour de son centre historique dominé par un superbe clocher-tour du 14e siècle. au sud, le regard est arrêté par la barrière du massif de l’Albère, dernier maillon de la chaîne des Pyrénées qui se jette dans la Méditerranée en formant une côte accidentée à la beauté sauvage. Au-dessus d’Argelès, sur les premiers contreforts de la montagne, le château de Valmy domine la plaine.  Ce monument  atypique, entouré d’un parc somptueux et de vignes étagées en terrasses, date de la fin du 19e siècle. C’est l’œuvre d’un architecte danois, Viggo Dorf-Petersen dont les réalisations étaient très appréciées des riches familles roussillonnaises. Ce parc est ouvert à la visite du public.

Sur les plus hauts sommets de la montagne, on peut distinguer deux tours de guet : la tour de la Massane ( 793 m d’altitude) qui domine la plaine d’Argelès ; la tour de Madeloch ( 656 m) qui surplombe la côte rocheuse. Ces tours furent édifiées à la fin du 13e siècle. Elles devaient surveiller la côte et les chemins qui passaient à travers la montagne. Elles faisaient également partie d’un réseau de communication qui permettait de transmettre très vite des informations grâce à des feux allumés à leur sommet.

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hibou.jpgLa vallée de la Loue.

Si vous randonnez dans la vallée de la Loue il ne sera pas rare d’y découvrir un festival aérien. Maîtres des airs, les rapaces offrent ici un fascinant spectacle d’acrobaties aériennes. Longs vols planés ou sur place, piquées vertigineux : on a l’embarras du choix. La vallée de la Loue est leur théâtre. L’oiseau symbole est le faucon pèlerin. Capable de voler en piqué à plus de 300 km/h, il s’attaque surtout aux oiseaux. Sa présence atteste d’un milieu naturel de qualité. En France, cette espèce a échappé de peu à son extinction dans les années 70. a cette époque, le pillage des aires pour la fauconnerie et l’utilisation massive de pesticides lui furent presque fatales. De nos jours, ces effectifs sont remontés. La vallée de la Loue en abrite ainsi quelques-uns. Le hibou grand-duc, le plus imposant des hiboux, est un puissant rapace nocturne, prédateur redoutable du lièvre comme du faucon pèlerin. Il se poste fréquemment le jour dans les corniches à l’abri des regards. On peut également le trouver tranquillement posé sur un arbres au cœur d’une forêt. La nuit venue, on peut parfois entendre sa voix grave et sonore ( Hou-ôh) ou apercevoir son immense silhouette. Son principal prédateur n’est autre que l’automobiliste qui le percute la nuit sur les routes. Le circaète Jean-le Blanc est devenu un hôte de marque dans cette vallée, lui qui peut parfois être confondu avec une buse variable. Il s’agit d’un grand rapace diurne au dessous très clair qui chasse essentiellement les serpents et les lézards. La vallée de la Loue convient tout à fait à ce beau rapace. Autrefois, les falaises de Hautepierre étaient un lieu traditionnel de prélèvement de jeunes faucons qui alimentaient les luxueuses fauconneries des Ducs de Bourgogne. Les paysans descendaient dans la falaise à l’aide de cordes, sous la surveillance des gardes forestiers. Des élevages de faucons remplacent aujourd’hui cette pratique devenue illégale.


bonette.jpgLe col de la Bonette.

Si vous passez au cœur du Parc National du Mercantour, vous emprunterez peut être la route de la Bonette. Cette route est le plus court chemin entre la Côte d’Azur et les Alpes de Haute Provence, soit 150 km de Nice à Barcelonnette. Mais c’est également la plus haute route inter-vallées d’Europe qui culmine à 2802 m d’altitude. Le parcours est riche en découvertes de tous genres et la traversée du Parc National du Mercantour réserve de belles surprises grâce à son site protégé sur une superficie de 68 000 hectares où sur 600 km de sentiers balisés chacun peut se promener à loisir, profiter d’une nature intacte et observer une flore et une faune d’une richesse extrême. Depuis Nice, se succèdent des orangers, oliviers, châtaigniers et mélèzes, jusqu’aux alpages, le tout surplombé de la dentelle des cimes culminant à 3000 m d’altitude. Côté Nord, la vallée de l’Ubaye ouvre ses charmes sur Jausiers et Barcelonnettes où vous pourrez découvrir les villas des Magnans, la route permet de relier l’Italie par le col de Larche à 1500 m d’altitude, la Haute Durance par le col de Vars, et Marseille par le lac de Serre Ponçon.    Ne manquez donc pas cette découverte de la Côte d’Azur à la vallée de l’Ubaye


solutre16092018-2.jpgPourquoi penche t-elle ?.

Quand on aborde l’ouest du Mâconnais, on peut guère râter d’apercevoir la Roche de Solutré. Elle s’est formée au fond d’une mer il y a plus de 150 millions d’années. C’est pourquoi il est possible d’observer des fossiles de coraux et de coquillages. Le corail qui vit dans une mer chaude et peu profonde donne un calcaire dur et compact : c’est la falaise. Les entroques, organismes vivant dans une mer plus profonde donnent par sédimentation un calcaire plus friable : ce sont les éboulis.  Les fossiles marins et la superposition de couches de roche témoignent de son origine sédimentaire. Les plantes calcicoles qui ne poussent que sur des sols calcaires, comme la digitale jaune, indiquent qu’il s’agit d’une roche calcaire. On remarquera qu’elle est penchée. Mais pour quelle raison ?. L’effondrement de la plaine de la Saône à l’Est a provoqué un basculement de la Roche. Elle évoque souvent un navire pétrifié pour l’écrivain de la région, Alphonse Lamartine. En fait, les couches de roche dure se cassent, donnant ces figures de proue rocheuses. Les roches plus tendres sont érodées de manière plus harmonieuse donnant des reliefs plus adoucis évoquant un océan de vigne.

La Roche de Solutré est un formidable belvédère culminant à 495 m d’altitude qui offre une vue spectaculaire sur les contreforts granitiques du Beaujolais et sur la plaine de la Saône. L’intérêt national de ce site, classé dès 1909, lui vaut aujourd’hui de bénéficier d’une Opération Grand Site initiée par le Ministère de l’Environnement. Site préhistorique majeur pendant toute l’ère paléolithique, place forte au Moyen Age, « jardin de vigne » depuis 1000 ans, la Roche de Solutré porte la trace ancienne de l’homme, ce qui lui confère une valeur patrimoniale exceptionnelle. Butte témoin géologique, elle provient du soulèvement alpin de l’ère tertiaire et d’une résistance toute particulière à l’érosion. Elle tranche ainsi formidablement avec la douceur du paysage des vignes et du bocage environnants. Espace de diversité biologique aussi remarquable que fragile, elle abrite des plantes ( orchidées, vulnéraire des montagnes) et des oiseaux ( alouette lulu, circaète Jean-Le-Blanc, busard St Martin) rares et parfois en régression. Ainsi, les falaises, les corniches et les pelouses calcaires du sommet constituent des habitats naturels d’intérêt européen. Ces richesses, caractéristiques de l’influence méridionale, sont strictement protégées. Ce site est peu aménagé et a conservé son caractère naturel. Il peut présenter des difficultés d’accès pour les personnes à mobilité réduite ou mal équipées pour la randonnée. Certains secteurs dangereux ( falaises, corniches, failles, sentiers d’accès…) demandent une prudence particulière, notamment pour les enfants. Votre sécurité et celle de vos proches sont avant tout de votre responsabilité. Les sites de Solutré, Pouilly et Vergisson sont inscrits dans une opération grand site, un programme de restauration et de valorisation des sites d’intérêt national.


Le saviez-vous ? : le Mercantour. - le 01/09/2018 @ 12:00

roubion.jpgLe Mercantour : un univers de contrastes et de lumières.

Rencontre entre les régions alpine, ligure et provençale, le Mercantour est une montagne plurielle, ô combien singulière. Des cimes enneigées s’abandonnant au soleil, de l’edelweiss à l’olivier, du gecko méditerranéen à ne pas ramener dans le sac à dos au lagopède arctique, le visiteur sera émerveillé devant cette diversité biologique. Sa faune et sa flore sont variées. Particulièrement riche, la flore compte près de 2000 espèces dont plus d’une trentaine endémiques de l’Argentera-Mercantour. La diversité transparaît aussi dans le monde des insectes avec près de 8000 espèces estimées dans cette région. Six grands ongulés, chamois, bouquetin, mouflon, cerf, chevreuil et sanglier cohabitent dans cet espace protégé. Le loup y a effectué son retour naturel depuis l’Italie. Plus présent que le gypaète barbu, objet d’un programme de réintroduction international, l’aigle royal plane dans les cieux azuréens. Le Mercantour offre aussi des paysages exceptionnels avec des gorges à la couleur lie-de-vin, des crêtes vertigineuses, des sommets dépassant les 3000 m, des lacs ourlés de roche ou de verdure, mélèzes aux couleurs chatoyantes, chaque vallée, Roya-Bévéra, Vésubie, Tinée, Var-Cians, Verdon, Ubaye révèle sa beauté et son identité. Remarquable, le Mercantour l’est aussi par son patrimoine culturel : les gravures rupestres de l’âge du bronze dans la vallée des Merveilles, des villages perchés ou fortifiés, des chemins taillés dans la montagne, des édifices religieux, des terrasses cultivées et habitat traditionnel. Le montagnard a façonné le paysage et forgé l’âme de ce pays. Depuis 1987, le parc national du Mercatour est jumelé avec le Parco maturale Alpi Marittime. Ensemble, ils ont réalisé de multiples actions communes induites par la complémentarité de leurs territoires : une façon de rappeler que la nature ne connaît pas de frontière et que la progression de la diversité biologique est un enjeu planétaire.


aiguille.jpgLe jour où le Mont Aiguille disparaîtra.

Il est imposant comme l’est le Granier en Savoie. Le Mont Aiguille domine le haut Vercors de par sa masse. Carapace calcaire à son sommet, terrains marneux dessous, c’est une butte témoin de l’ancienne extension des hauts plateaux du Vercors. Il en a été séparé par le travail de l’érosion. Là où la présence de deux failles affaiblit la roche, le creusement des vallons par les torrents a fait reculer la falaise bordant le plateau, laissant le Mont Aiguille en position avancée. Formées et déposées dans la mer avant le soulèvement des Alpes, les roches calcaires et marneuses retournent à la mer, après l’attaque de l’érosion suivie du transport par les eaux des torrents, de l’Isère et du Rhône. Ne pouvant échapper à cette règle, le Mont Aiguille, un jour, disparaîtra.

Les hauts plateaux du Vercors sont un vaste espace qui présente un paysage tabulaire où alternent des alpages et des forêts. Le hêtre, le sapin et l’épicéa, présents sur les pourtours, laissent place en altitude au pin à crochets qui s’accommode du froid et de la roche calcaire. La vue animale est discrète, mais on trouve en ces lieux la plupart des espèces montagnardes comme la marmotte, le chamois, le lièvre variable, le lagopède alpin, la chouette chevêchette ou la chouette de Tengmalm. Ce territoire exceptionnel est également peuplé d’espèces rares, dont le sabot de Vénus ( la plus grosse orchidée de France), le bouquetin (réintroduit avec succès) ou l’aigle royal ; sans oublier les deux symboles du Parc du Vercors que sont la tulipe sauvage et le tétras lyre.


Les pelouses sèches du Revermont.

Le secteur de la Croix de la Dent, l’un des points les plus culminants du Revermont à 555 m d’altitude qui représente les contreforts jurassiens abrite une richesse importante au travers de ses pelouses sèches. Nées au Moyen-Age de la main de l’homme défrichant pour créer des pâturages, les prairies sèches se sont constituées sur des sols calcaires peu épais et naturellement pauvres en éléments fertilisants. Le pâturage des ovins ou bovins était leur principale valorisation. La pauvreté du sol, le fort ensoleillement et le manque d’eau contraignent la flore et la faune à s’adapter. Certaines orchidées s’associent à des champignons souterrains pour obtenir de l’azure, d’autres imitent l’odeur, la forme et la coloration des femelles d’insectes, incitant ainsi les mâles à se poser. Parmi les orchidées, nous trouvons l’Orchis militaire, l’Orchis boue, l’Orchis brûlé, l’Ophrys abeille…. D’autres espèces sont également présentes comme le buis qui hélas subit la pyrale, le genévrier, l’aubépine ainsi que des graminées résistantes à la sécheresse formant un tapis herbacé ( Brome érigé, Fétuque ovine, …). La diversité d’espèces végétales de ces pelouses constitue un habitat très riche en papillons ( machaon, piéride, gazé…) et nombreux sont les insectes qui y trouvent refuge ( la grande sauterelle, la mante religieuse…). La majorité des oiseaux présents ( bruant jaune, tarier pâtre, pie grièche…). Se réfugient et nichent dans les buissons. Sur les versants fortement ensoleillés, le lézard vert, la couleuvre d’esculape trouvent la chaleur dont ils ont besoin. Les pratiques agricoles de ces dernières décennies ayant également évolué, les pelouses sèches n’ont plus été exploitées. Cela a favorisé le retour des buissons et entraîné, petit à petit, la fermeture du milieu. Il importe de maintenir ouverts ces espaces témoins de pratiques agricoles ancestrales. Trésors biologiques, les pelouses sèches constituent un patrimoine naturel collectif unique qu’il importe de sauvegarder.


 

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