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Briançon

briancon.jpgBriançon : une ville au riche patrimoine.

Dans les Hautes Alpes, il y ait un lieu incontournable à visiter. C’est la cité Vauban de Briançon. Elle offre l’un des plus riches patrimoines de cette ville. Il y a tout d’abord quand vous entrez par le nord la porte de Pignerol.  Cette ancienne porte de cime de ville ou de Piémont ferme le haut de la ville. Elle se trouve pré cédée d’une demi-lune comportant un corps de garde qui abritait autrefois les soldats chargés de sa surveillance. Selon les principes de Vauban désireux de montrer la grandeur du royaume, elle offre à la vue de l’ennemi un décor majestueux de style classique composé de deux pilastres et d’un fronton triangulaire.

Après l’attaque menée par le duc de Savoie pendant l’été 1692, Vauban propose de consolider les fortifications de la ville. Sur le côté nord, il fait établir un front constitué de deux bastions, d’une courtine, d’une demi-lune et d’un chemin-couvert. Ce système dit bastionné permet de positionner des canons tirant des boulets métalliques et des soldats armés de mousquets. Il fait aussi renforcer la défense des portes et construire des corps de garde.

La collégiale fut construite entre 1703 et 1718 afin de remplacer l’église médiévale détruite pour des raisons militaires. Vauban et l’ingénieur militaire Robelin travaillèrent ensemble pour concevoir un édifice de taille à affirmer la politique catholique du roi Louis XIV. Un cadran solaire orne la façade principale. Réalisé en 1719 par le peintre Chalvet, il est l’un des plus anciens conservés dans les Hautes Alpes. Il est peint e trompe-l’œil imitant un décor de bois sculpté et dorée. deux atlantes portent l’univers sur leurs épaules. le blason du Dauphiné, modifié après la Révolution française, prend place au centre en bas. A sa gauche, un phénix évoque la Résurrection du Christ, à sa droite, un pélican nous rappelle son sacrifice.

Maison du temple :

Construite en 1574, elle porte le nom de Temple comme la place sur laquelle est édifiée, elle-même prolongement de la rue du Temple dans laquelle l’ordre des Templiers possédait une maison au Moyen Age. Son décor polycrhome, conservé malgré les incendies, alternance de frontons , de courbes et de triangulaires à la manière Renaissance italienne, en fait l’une des plus précieuses de Briançon.

Maison Prat :

Au 18e siècle, la maison du lieutenant Prat était déjà l’une des plus belles de Briançon. Elle accueillait les personnages importants de passage dans la ville. Le portail d’entrée est surmonté d’un ensemble sculpté, présentant deux anges encadrant Saint Jean et les armoiries de Jean Prat : un lion rampant surmonté d’une fasce ornée de trois glands.

Lors du grand incendie de 1624, le bassin de la fontaine fut très endommagé. La ville décida alors de le reconstruire en pierre et profita de cette opération pour déplacer la fontaine située en milieu de rue afin d’améliorer la circulation. En 1649, elle fut ainsi encastrée dans une maison dont le rez-de-chaussée avait été acheté par la ville à des particuliers entre 1642 et 1643. Le nom de soupirs fait référence au procès qui eut lieu entre la ville et les propriétaires de la maison suite à la non-reconstruction de la fontaine après l’incendie de 1692.

Autre lieu à ne pas manquer, c’est la place d’Armes. C’est le seul emplacement  dégagé de la ville. Cette place servait au Moyen Age de place aux halles mais aussi de lieu de divertissement. Transformée en place d’Armes au 18e siècle, elle permit ensuite aux militaires de faire les présentations de troupes. Vauban y fit creuser un puits. le bâtiment qui borde la place au nord fut acheté en 1688 pour servir d’auditoire et de prison. A l’intérieur, la salle d’audience présente un décor de peintures murales datant de 1705 et accueille aujourd’hui la copie du plan-relief de Briançon. Un accès est possible pendant les visites guidées. le bâtiment est ornée de 2 cadrans solaires.  A l’ouest : peint au 19e siècle (1876) dans le style du célèbre cadranier piémontais Giovanni Francesco Zarbula, le cadran est réalisé en trompe-l’œil imitant un cadre de bois entourant un fond de marbre, une devise en latin « la vie fuit comme l’ombre «  nous rappelle la fugacité de l’existence terrestre. A l’est : daté de 1823, ce cadran solaire existait déjà au 18e siècle. le décor, fait de cartouches, laisse place aux nombreuses devises qui nous rappellent la fuite du temps et évoquent le rôle de la place. cette ombre fugitive commande, comme le soleil, aussi bien les travaux de Thémis ( déesse de la justice), de Mars ( dieu de la guerre) que les affaires commerciales….

Ancienne église du couvent des Cordeliers :

Fondé en 1388 pour évangéliser la population, le couvent comportait avant la Révolution française une église à la façade décorée d’arcatures lombardes, de vastes bâtiments conventuels, une grange, un cimetière et des jardins. Malgré les nombreuses transformations du 19e siècle, l’église abrite encore l’un des plus précieux décors de peintures murales de la région. Daté des environs de 1450, il présente une Gloire entourée des quatre évangélistes, le péché originel, une crucifixion, et un couronnement de la Vierge. L’accès est possible pendant des visites guidées. Il faut aussi voir la façade sud/ouest qui présente un cadran solaire. Peint après la Révolution française, il tes de style Louis XV avec des courbes et contre-courbes. La date de 5795 évoque le calendrier maçonnique qui débute à la Genèse, 4000 ans avant la naissance du Christ. Si l’on retranche ces années, on obtient 1795.

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L’ancien hôpital militaire :

Dès 1768, l’Armée prit l’habitude d’utiliser les salles du couvent des Cordeliers pour loger des soldats malades. Lorsqu’au 19e siècle, la volonté de moderniser les installations militaires se fit sentir, on décida de raser les bâtiments du couvent afin d’établir un hôpital militaire plus moderne. Il fut inauguré en 1831, sur un projet du capitaine du génie Barthélémy Gallice dit Gallice-Bey.

 

L’ancien hôpital civil/Maison du Pape :

Brûlé pendant l’incendie de 1624, il fut reconstruit en 1636, placé sous le vocable de Saint Roch et Saint Charles selon le vœu formulé par le premier consul au plus fort de la peste de 1630. L’hôpital prit le nom de Maison du Pape, à la suite du séjour de Pie VI qui, prisonnier du Directoire en 1799, fut contraint d’y loger durant plusieurs mois. A voir la très belle porte en bois sculpté avec les représentations de Saint Sébastien à gauche et Saint Roch à droite et le blason du Pape, Giannangelo, comte Braschi, sur la façade.

Bibliothèque Aristide Albert et fontaine Persens.

La première idée d’une bibliothèque publique germa en 1828 mais c’est seulement en 1893 que le projet se concrétisa sous l’impulsion du maire de l’époque, le docteur Vagnat, aidé d’Aristide Albert, érudit briançonnais. Elle ouvrit en 1901 avec de nombreux ouvrages, reçus en dons. Son fonds ancien, constitué d’environ 25 000 volumes, en fait l’un des plus remarquables des Hautes Alpes.

Jardin du Gouverneur :

L’actuel jardin dit du Gouverneur était à l’origine le jardin du couvent des Ursulines, installées au pied de la ville depuis 1632. Après la Révolution française, les religieuses furent obligées d’abandonner  leur couvent qui devint bien national. Le gouvernement militaire, établi en bas de la Grande rue, en prit possession et aménagea un potager et un jardin d’agrément. Accès possible pendant les visites guidées.

Pont d’Asfeld :

Ce pont construit entre 1728 et 1731, enjambe d’une seule arche, à près de 60 mètres de hauteur, la gorge de la Durance. Ouvrage de communication, il permet la liaison entre la ville haute et le fort des Trois Têtes. Il porte le nom du Directeur Général des fortifications de France sous Louis XV, émule et successeur de Vauban, qui dirigea la construction de la barrière fortifiée du 18e siècle : Claude François Bidal, marquis maréchal d’Aasfeld.

Fort du Château :

Du château fort au fort du château, cet ouvrage connut de nombreuses modifications au fil des siècles. La modeste construction médiévale de bois puis de pierre fut remaniée par Lesdiguières au début du 17e siècle puis par Vauban pour être finalement rasée sous la monarchie de Juillet et laisser place à l’actuel fort du Château. Au sommet, prend place la Grande France, une œuvre en bronze d’Antoine Bourdelle, représentation allégorique de la Paix prenant la forme de la déesse de la Guerre avec pour attributs une lance, un bouclier et le serpent de Pallas.

Chemin de ronde/anciennes poudrières :

Le chemin de ronde, situé en contrebas du fort du Château et dominant le point de vue sur les vallées environnantes, permettait de guetter. Une cloche servait à alerter les habitants en cas d’incendie ou de danger et à les convoquer aux assemblées. En 1716, la cliche fut fondue pour la fabrication de la grosse cloche de la Collégiale. Une nouvelle la remplaça. Deux magasins à poudre ont été creusés dans le roc au 19e siècle. L’un d’eux abrite le Musée de la Mine. Pour effectuer des visites guidées de la cité tout au long de l’année, vous pouvez prendre contact auprès du service du patrimoine au 0492202949 pour avoir tous les renseignements nécessaires ou bien sur le site de la ville www.ville-briancon.fr



 

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